Vinicius Junior, le successeur de Messi et Ronaldo

David Alaba

Le Real Madrid a récidivé et a réglé le "El Clasico" pour la quatrième fois consécutive, en battant ses rivaux de Barcelone dans son fief "Camp Nou" 2-1 dimanche lors de la dixième étape de la Ligue espagnole de football, dans laquelle la Real Sociedad est restée en tête malgré son oubli d'une avance 2-0 sur le terrain de l'Atlético Madrid, tenant du titre, et d'un nul 2-2.

Et le journal espagnol " Marca " a vu que le joueur du Real Madrid, Vinicius Junior, a réalisé une performance incroyable pour son équipe en première mi-temps, car " sa performance a montré qu'il est le successeur de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo en tant que figure centrale du Classique." 

"L'international brésilien était le joueur qui a excellé à El Clasico avec sa vitesse, ses talents de dribbleur et sa capacité à dépasser ses adversaires dans des situations individuelles … alors que la défense de Barcelone avait du mal à le contenir du début à la fin."

Le club royal doit également un retour victorieux du stade de ses rivaux catalans deux fois de suite pour la troisième fois seulement de son histoire (la première en 1929 et 1930 et la seconde entre 1963 et 1965 où il s'est imposé trois fois de suite chez son rival stade), au nouveau venu autrichien David Alaba, auteur du premier but à la 32e minute, Lucas Vasques, auteur du deuxième en prolongation (4+90).

Et le nouveau venu, le remplaçant argentin, Sergio Aguero, a réduit l'écart (7+90) sans empêcher la défaite du club catalan, qui jouait le premier "El Clasico" depuis le départ de Messi au Paris Saint-Germain.

Le Real a augmenté la difficulté de l'entraîneur néerlandais Ronald Koeman en laissant tomber le club catalan avec deux buts sur deux contre-attaques rapides qu'il a lancées depuis sa surface.

Avec sa troisième défaite dans le "Classico", Koeman est devenu seulement le deuxième entraîneur de l'histoire du club catalan à perdre les trois premiers matches contre le rival royal après l'Irlandais Patrick Aconel entre 1935 et 1940, tandis que le Real réalisait sa meilleure série de victoires contre son rival depuis 1965 lorsqu'il a remporté sa septième victoire consécutive contre les Blaugrana en 1965 dans une série qui comprenait une victoire en coupe et six en championnat.

Avec sa deuxième défaite de la saison, Barcelone se retrouve à la neuvième place avec 15 points avec un match reporté contre Séville, tandis que l'équipe de l'entraîneur italien Carlo Ancelotti a réussi cette victoire, qui a compensé sa défaite lors de l'étape précédente face à l'autre pôle catalan, Espanyol 1-2 dans le stade de ce dernier, pour se hisser à la deuxième place à la différence de buts de Séville, le troisième vainqueur, dimanche, contre Levante 5-3.

Après la victoire, Ancelotti a exprimé sa joie de la victoire, ajoutant : "Mais ce n'est que trois points. Nous avons joué un match pragmatique, avec une grande intelligence. Défensivement, nous avons été très neutres", soulignant "la nécessité de profiter des capacités de cette équipe. Je pense que nous pouvons rivaliser avec n'importe qui. Oui, l'équipe est très solide."

L'entraîneur italien a considéré l'exploit que son équipe a subi, et nous avons su faire face à la souffrance. Même sans ballon, nous n'avons pas perdu le contrôle du match. C'est aussi un point fort.

Souffrance locale et continentale

C'est le cinquième match consécutif dans lequel Barcelone n'a pas réussi à gagner contre son rival dans une série qui a commencé par un nul à domicile en décembre 2019, alors que sa dernière victoire dans le "Camp Nou" remonte au 28 octobre 2018, quand Akram Wafada était 5-1.

Cette défaite s'ajoute à la souffrance de l'équipe catalane en Ligue des champions également, puisqu'elle a remporté sa première victoire, mercredi, aux dépens du Dynamo Kiev, avec une difficulté de 1-0, après deux défaites humiliantes contre le Bayern Munich et Benfica, avec un score de 0-3.

Les deux équipes n'ont rien donné en début de rencontre, avec un avantage de terrain pour Barcelone sur fond de déclin des joueurs d'Ancelotti, mais le danger a commencé dès la 21e minute et est venu d'abord du club de la capitale grâce au Junior brésilien, qui a cru qu'il avait reçu un penalty après une faute d'Oscar Mingisa, mais l'arbitre a exigé de continuer à jouer (21 ), puis il a été pointé du doigt par le gardien allemand Mark Andre ter Stegen après un effort individuel distingué, mais il est entré en collision avec l'éclat du dernier (24).

Barcelone a répondu lorsque Memis Depay a pénétré le flanc gauche avant de renverser le ballon qui a atteint l'Américain Serginho Dest, mais il l'a renversé au-dessus de la barre transversale (25).

D'une contre-attaque rapide qui a commencé à la périphérie de la zone du Royal Club, les hommes d'Ancelotti ont réussi à atteindre le filet à la 32e minute avec un but magnifique pour Alaba, qui a reçu le ballon du Brésilien Rodrigo, alors il a avancé et l'a lancé de des abords de la surface jusqu'au toit des filets, pour retrouver l'ancien Bayern Munich de retour au but lors de sa première apparition à El Clasico.

Ancelotti a fait l'éloge de son arrière latéral autrichien, qui a trouvé le chemin des filets pour la première fois en 11 matchs qu'il a disputés jusqu'à présent dans toutes les compétitions avec l'équipe royale, en déclarant: "Comme d'habitude, il était à la place que nous voulions de lui . Il a trouvé l'espace et a très bien joué."

Le résultat est resté le même jusqu'à la fin de la première mi-temps, puis la deuxième Barcelone a commencé à mettre la pression, le Real s'appuyant sur des contre-attaques, qui étaient dangereuses grâce au départ de Vinicius Junior.

Le Real continuait sur sa lancée, et le Français Karim Benzema était sur le point d'atteindre le filet, n'eut été du brio de Ter Stegen pour défendre son but (62e).

Malgré quelques occasions des deux côtés, le résultat est resté le même jusqu'à la quatrième minute du temps d'arrêt lorsque le Real a arraché le deuxième but avec une contre-attaque rapide qui a commencé de sa zone et le ballon a atteint le remplaçant Marco Asensio, qui a avancé et a tiré sur Ter. Stegen, mais le ballon est tombé devant Vasques et il l'a tiré dans les filets (4+90).

Alors que l'arbitre s'apprêtait à siffler le coup de sifflet final, Aguero, entré à la 74e minute, a réussi à réduire l'écart sur une passe de Dest (7+90).

Soares sauve l'Atletico

Dans la capitale, l'Uruguayen Luis Soares a sauvé son équipe de l'Atletico d'une défaite inévitable contre la Sociedad après avoir marqué deux buts (61 et 77 sur penalty) pour compenser un retard de 2-0 devant les visiteurs avec des buts du Norvégien Alexander Surluk ( 7) et le Suédois Alexander Isak (48).

L'Atletico a porté son score à 18 points à la quatrième place en évitant une deuxième défaite consécutive au stade "Wanda Metropolitano", après une chute 2-3 en Ligue des champions, mardi, contre Liverpool, et c'était la première à domicile en divers concours il y a près de quatre ans.

Avant le match "El Clasico" et la rencontre de la capitale entre la Sociedad et l'Atlético, Séville a temporairement pris l'avantage avec une victoire passionnante sur son invité Levante 5-3.

Séville semblait être sur la voie d'une victoire facile lorsqu'elle a avancé avec deux buts nets puis 4-1, mais les invités se sont soulevés et ont compliqué les choses pour l'équipe de l'entraîneur Julen Lopetegui en réduisant la différence à 3-4.

Cependant, le Brésilien Fernando Regis a frustré leur moral et a réglé la troisième victoire consécutive de son équipe aux dépens de son adversaire en inscrivant le cinquième but à la 64e minute.